{ Défriper : action nécessaire pour défroisser les idées }

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La Défripe est un slow media communautaire, un nouveau grain de beauté sur la scène médiatique pour favoriser les impacts du « slow » dans nos vies. Influencé par des hommes, des femmes et des enfants ayant une vision alternative du monde dans lequel nous évoluons, nous produisons un contenu engagé et orchestré autour de rubriques utiles.

Wylde, la marque qui fait tomber les barrières et réveille les consciences

WYLDE est une griffe française créée en 2013 sous l’impulsion de Clarissa Acario, styliste brésilienne installée depuis quelques années en France. Marylène Magnaud la rejoint en 2016 afin de prendre les rênes du service marketing et commercial. Ce duo détonant partage une valeur commune : proposer une mode différente, engagée, créative à travers un vestiaire unisexe et intemporel. Marylène a accepté de nous parler de Wylde en toute transparence et ça fait du bien. Rencontre.

Le nom d’une marque en fait son essence. En quoi le mot Wylde vous représente?

Le mot Wylde est un acronyme qui résume en cinq mots ce que nous sommes : Words Youth Love Dust Echoes. Words représente les mots que nous souhaitons transmettre, les valeurs fortes et engagées de notre marque ; Youth pour la renaissance de la mode que nous connaissons aujourd’hui et qui remet en question beaucoup de nos fondements dans la manière de consommer la mode ; Love est lié au respect des droits humains et la bienveillance de nos actes ; Dust la poussière évoque les débuts de la marque où Clarissa travaillait sur des pièces uniques issues de vêtements vintage ou recyclés, cela fait Echoes, écho avec l’idée d’une production circulaire.

Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère : écoresponsabilité, développement durable, transparence, mode équitable…  Quel est votre position dans tout ça ?

Break down barriers to raise awareness, faire tomber les barrières pour réveiller les consciences. Nous ne souhaitons pas focaliser notre communication uniquement sur le Made in France même si notre fer de lance depuis le début est axé sur une fabrication par une main d’œuvre locale et l’utilisation de matières issues de fibres recyclées. Nous voulons transmettre un message poétique plus que de donneurs de leçons. Notre marque lance une invitation à prendre conscience que le vêtement est devenu au fil du temps une barrière qu’il faut faire tomber : s’habiller pour soi et non pour faire partie d’un genre ou d’une tendance. Nous militons pour donner envie aux férus de mode de s’intéresser à ce que l’on propose : un univers simple, audacieux et durable.

J’ai lu dans l’une de vos ITW que vous travaillez parfois avec des ateliers de réinsertion. Ce n’est pas commun, tu nous en dis plus ?

Quand tu as l’ambition de lancer une chaine de valeur vertueuse, tu en arrives vite à l’idée d’engager des ateliers de réinsertion pour la qualité de leur travail et leur accessibilité. On ne le fait pas systématiquement car une large partie de nos pièces méritent un savoir-faire technique assez pointu, mais sur certains produits c’est tout à fait possible. Fabriquer nos vêtements avec une vraie démarche sociale est l’une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de créer une entreprise sous le statut « économie solidaire et sociale » qui s’engage autant sur le développement durable que sur les actions sociales.

Comment définirais-tu votre style ? Est-ce que tout le monde peut s’habiller chez Wylde ?

Nous sommes conscientes que certains nous perçoivent comme une marque créateur avec un style particulier mais nous avons su créer un équilibre dans nos collections en proposant plus de basiques et en travaillant des matières faciles à porter comme le denim ou la popeline de coton. D’ailleurs, le denim est la matière que nous utilisons le plus et pour deux raisons : son influence 90’s qui nous inspire depuis la première collection et c’est aussi l’un des meilleurs textiles issu de fibres recyclées. Rapidement, cette matière brute est devenue notre référence avec la popeline de coton pour sa légèreté et son tombé irréprochable.

Notre démarche stylistique est inspirée du vestiaire masculin que nous avons repensé pour la femme avec un mélange de notes urbaines et chics. Mais au fil du temps, nous avons remarqué que nos collections plaisaient autant aux femmes qu’aux hommes et nous avons dû rapidement nous adapter en créant des modèles unisexes.

Si demain, vous deviez tout recommencer. Feriez-vous les mêmes choix ?

Clarissa a toujours suivi son instinct sans être influencée par les bureaux de tendances. Elle s’inspire de tout ce qui l’entoure et adopte très facilement les bons réflexes pour capter l’air du temps. Je parle en son nom et je ne pense pas qu’elle ferait quelque chose de différent. Pour ma part, je ne suis pas sûre que j’aurais tout de suite développé une large collection mais plutôt deux produits phares – la chemise et le jean – pour appuyer le caractère slow de notre démarche. Cependant, même si notre entrée dans la sphère des salons professionnels a engendré des investissements humains et financiers colossaux, ce virage a permis à Wylde de se développer rapidement. Aujourd’hui, le principal est que nous gardions notre essence et que nos clients et partenaires continuent à nous soutenir. Nous avons de la chance de connaître cette montée en puissance même si parfois elle nous dépasse un peu.

Quelle est la question que tu aurais adoré qu’on te pose ?

Aucune en particulier. Je me suis toujours laissée étonner par les questions que les journalistes me posaient!  D’ailleurs, ils perçoivent souvent clairement ce que nous voulons faire à travers Wylde.

 Une info en exclu pour cet automne ?

Oui! Une nouvelle collaboration avec Sakina M’sa! Nous avons imaginé ensemble des modèles de chemises surprenants qui seront vendus en exclusivité dans le concept store créé par Sakina à Paris, Front de Mode.

Wylde

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www.wylde-paris.com

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Facebook : WYLDE.paris

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À propos de l'auteur
  • Elodie Benoit

    Communicante depuis plus de 12 ans dans les secteurs de la mode, le vin et l'événementiel, j'ai ressenti le besoin de ralentir, de prendre le temps de bien faire les choses. J'ai créé cette nouvelle destination connectée afin de changer les idées que l’on se fait de l’éthique, provoquer des rencontres durables et permettre aux jeunes entrepreneurs engagés de s’exprimer librement.

Ils ont contribué à cet article
  • Ibrahim Elhinaid

    Son approche de la photographie est ancrée dans la jeunesse subtile et poétique. L'élément le plus important de son travail est à la fois d’observer et de chorégraphier des situations authentiques avec les sujets.

    @elhinaid
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