{ Défriper : action nécessaire pour défroisser les idées }

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La Défripe est un slow media communautaire, un nouveau grain de beauté sur la scène médiatique pour favoriser les impacts du « slow » dans nos vies. Influencé par des hommes, des femmes et des enfants ayant une vision alternative du monde dans lequel nous évoluons, nous produisons un contenu engagé et orchestré autour de rubriques utiles.

Estelle Duret se la joue Bon Fripe Bon Genre

Depuis le mois de février 2018, on ne cesse d’entendre parler de ce showroom lyonnais devenu l’adresse phare des dénicheuses de jolies fripes. Estelle, la fondatrice de ce concept génial nous offre un café très allongé sur l’un de ses canapés vintage qu’elle dit avoir « chiné avec amour ». Pleine vue sur les espaces d’essayages aux tapisseries tropicales signés Lucie Mouton, elle nous parle d’elle, son parcours, son affection particulière pour le vêtement et son histoire et son engagement au Rwanda. Une rencontre étonnante.

Adolescente, Estelle chinait pendant de nombreuses heures chez Emmaüs accompagnée de ses sœurs – « Mon spot préféré pour faire de fabuleuses trouvailles ». Elle commence à organiser des ventes éphémères pour vider les placards de ses amies à côtés de ses études. Devenue professeure des écoles, elle envisage très rapidement de changer de direction pour travailler uniquement sur ses projets événementiels. Au sein de la Brasserie République dans un caveau aménagé, Estelle organise ses premiers vide-dressings officiels mais à sa fermeture en septembre 2017, elle saisit cette occasion pour monter sa propre structure :  un showroom un brin BCBG mais avec des fripes : Bon Fripe Bon Genre !

La composition de son espace est très original : on y trouve des portants dédiés au vintage, à la seconde main ou à la location de vêtements pour grandes occasions, un atelier où composer soi-même son bouquet de fleurs séchées et un espace café avec des canapés confortables.

« Mon idée était de bousculer les codes du dépôt-vente classique et de rendre accessible des pièces en bon état, seconde main ou vintage, avec une politique de prix juste dans un espace chaleureux. Une pièce pas chère n’est pas synonyme de mauvaise qualité. Pour les dépôts, je prends le temps de rencontrer chaque cliente, sélectionner les vêtements un par un avec minutie, selon les saisons et surtout les demandes »

Dans les rayons de ce showroom pas comme les autres, il n’est pas rare de trouver de jolies pièces des marques Sandro, Maje, Tara Jarmon, Ba&sh, Comptoir des Cotonniers ou Mes Demoiselles… Paris. C’est le paradis des très bonnes affaires car les vêtements sont proposés entre 15 et 35% du prix boutique.

Dès l’ouverture de son showroom, Estelle crée le programme Les Balançoires – Créations solidaires en partenariat avec l’association Ubumwe Community Center, à Gisenyi, au Rwanda. « Une démarche responsable et éthique telle que celle-ci était indispensable pour moi. Deux fois par an, je me rends au Rwanda pour faire de la couture avec des personnes en situation d’handicap. Leurs créations sont vendues lors de mes braderies caritatives – tout à 1 euros – que j’organise une fois par mois avec les invendus des clientes qui souhaitent donner leurs vêtements à la place de les récupérer ».

Très prochainement, BFBG s’ouvrira à l’ère du digital en proposant des ventes en ligne éphémères avec des exclusivités et pièces rares. On suit cela pour vous de très près.

Bon Fripe Bon Genre

Découvrir :
Site Web : https://www.bonfripebongenre.com/

Visiter :
Showroom BFBG 8, rue de Brest 69002 Lyon – 2ème étage
Horaires : Mercredi, jeudi, vendredi de 16h30 à 20h
Samedi & dimanche de 14h à 20h.

Suivre :
Instagram : @bonfripebongenre #bonfripebongenre
Facebook : BonFripeBonGenre

À propos de l'auteur
  • Elodie Benoit

    Communicante depuis plus de 12 ans dans les secteurs de la mode, le vin et l'événementiel, j'ai ressenti le besoin de ralentir, de prendre le temps de bien faire les choses. J'ai créé cette nouvelle destination connectée afin de changer les idées que l’on se fait de l’éthique, provoquer des rencontres durables et permettre aux jeunes entrepreneurs engagés de s’exprimer librement.

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